Les danseuses des ténèbres [Public mature]

Une fois toutes les deux semaines, les employés de la zone 549 fermaient le salon aux mutants pour se distraire, disaient-ils aux plus curieux qui voulaient des explications. En fait, leur « divertissement » n’était pas quelque chose, mais quelqu’un. Mais oui! Quoi de mieux qu’une jeune femme pour divertir des hommes? Et pourquoi pas la mettre sur une scène? C’est pour cela que les danseuses des ténèbres sont nées. Les mutants connaissaient leur existence, mais aucun savaient leurs identités. Une fille dansait et les autres servaient, mais elles alternaient à chaque spectacle.

-Aller Mia, dépêche-toi!

-J’arrive.

Mia était l’une d’entre elle, et aujourd’hui c’était son tour d’être la distraction. Les gardiens et scientifiques avaient bien remarque qu’elle aimait danser et chanter et qu’elle était bonne. C’est pourquoi ils avaient proposé à la jeune femme de devenir l’une des « stars » de ce spectacle. Mia était dans sa chambre et elle se regardait dans un miroir. Elle était vêtue de sous-vêtements noirs (un corset, un porte-jarretelles et des bas de nylon) et elle finissait son maquillage. Une larme coulait sur sa joue tandis qu’elle les couvert de fond de teint les ecchymoses et les traces de mains qui recouvrait son corps. Elle remémorait le commencement :

Flashback

-Quoi? Mais vous me prenez pour une pute!

-Non loin de là, mais il y a des avantages...

-Pour vous peut-être.

-Non, n’y pour nous, n’y pour toi.

-Pour qui alors?

-Pour les autres femmes et filles. Si tu accepte et que tu danse, tu pourras créer une dépendance de toi et il y aurait moins de viols sur les autres femmes. En plus, nous allons nous arranger pour qu’il ne t’arrive rien.

-Donc, je ne me ferai plus toucher et les autres femmes également.

-Exact.

-Ok… c’est bon, j’accepte.

Fin du flashback

-Pu de viol… mon cul, cracha-t-elle entre ses dents.

Elle avait fini son maquillage, une peau parfaite, le noir autour de ses yeux les faisaient ressortir et le fait qu’elle est pleurée faisait pétiller ceux-ci. Elle mit un veston noir ajusté à la taille, un pantalon également noir et elle remonta ses cheveux dans un chapeau style mafia. Elle sortie de sa chambre :

-Bon, on peut y aller chaton ?

-Ouais.

Et elle partit, escortée par deux gardes, vers ce qu’elle appelait la descente aux enfers.

Kylie détestait ce travail. Il l'horripilait. Juste à y penser, des frissons de dégout lui parcouraient le corps, de la pointe des cheveux aux pieds. Dire qu'elle en faisait partie à cause d'elle. Même morte elle continuait à avoir de l'influence sur sa vie. Kylie était malgré tout plus spéciale qu'elle, car contrairement aux autres filles, elle ne servait pas. Trop dangereuse qu'ils avaient dit. Faut dire qu'elle n'était pas très docile, enfin, pas du tout. Les hommes qui la touchaient finissait au moins autant abimés qu'elle à la fin du spectacle. Elle refoula les larmes qui, stupidement, lui montait aux yeux. Cette merde dans laquelle elle se trouvait lui retournait les tripes à chaque fois.

Flashback

- Tu ne peux pas refuser ma grande, c'est la chance de notre vie!

- Je ne suis pas sûre, non. Tu sais moi, les spectacles...

- Aller, s'il-te-plait! Ça va nous faire une activité mère-fille, comme dans le bon vieux temps!

- Maman, cette époque est révolue, il est temps que tu te rentres ça dans la tête!

- Écoute, si tu ne veux plus passer du temps avec moi, tu n'as qu'à le dire!

- Ça va, ça va, tu à gagner... Saleté de manipulatrice...

- Ah, merci Kylie! Moi aussi je t'adore!

Retour au présent

Kylie cracha sur le sol. Essuyant ses yeux d'un geste rageur, elle remit son masque d'indifférence, de froideur.

- Tu es l'Araignée ma belle. Ce n'est pas ce fantôme qui peut t'arrêter.

Elle jeta un coup d'œil à son reflet dans le miroir. Comme chaque soir de spectacle, elle était resplendissante. Elle portait ce corset noir magnifique qui soulignait à merveille ses courbes. Parcouru de minces fils blancs semblables à de petites toiles d'araignée, il s'accordait parfaitement à sa petite culotte, elle aussi noire, et à ses longs gants, surprise surprise, noirs. N'ayant aucune honte de son corps, elle ne mis qu'un long manteau, qu'elle laissa ouvert, avant de se diriger vers le salon. Elle n'avait ni besoin d'escorte, ni de pudeur, pour se rendre en toute sécurité là-bas. Bon, les hommes la dévisageait, une lueur perverse dans le regard, mais pouvaient-ils vraiment ne pas l'avoir, cette lueur maudite, dans ce sordide complexe? Vous n'êtes pas obligé de me répondre, mais vous avez bien compris.

En sortant des coulisses, Kylie n’avait même pas pensé à enfiler un chandail sur son soutien-gorge bustier noir. Elle était sortie, simplement, avec son long manteau noir. Elle avait mis la capuche, évidemment, ses longs cheveux blancs étant trop visibles. L’anonymat. Fuir, vite, jusqu’à sa chambre. Non, passer avant à la cuisine, se prendre une bonne bouteille de vin rouge, la caler, puis dormir. Ouais, cela semblait être un bon plan. Alors qu’elle s’apprêtait à bifurquer vers la droite, vers les cuisines, quand une main agrippa son épaule. La main prête à lancer une toile, elle se tourna, pour faire face à… à Mia?

- Merci, de l’avoir aidée… si tu veux je nous ai décoché deux bouteilles de whiskey ça peut aider.

De l’alcool? Bonne idée. Kylie prit une bouteille des mains de Mia. Elle lui sourit, mais ce sourire ne se rendit pas à ses yeux. C’était ça faute à elle. Elle qui l’avait fait faire ce stupide strip-tease. Juste au moment où elle allait lui dire qu’elle préférait être seule, Mia prit la parole.

- Attend moi deux secondes je vérifie quelque chose, ça ne sera pas long.
- Comme si j’avais envie de t’attendre, marmonna-t-elle, quand Mia eut le dos tourner.

Pourtant, elle ne partit pas. Kylie suivit sa compagne de danse des yeux, avant de se faire bousculer par un malade. La pile. Encore ce débile. Le voyant se diriger vers Mia, elle jura. Le voilà encore, ce sentiment stupide de culpabilité. Elle jura encore, puis se rapprocha d’eux, voyant la pile qui tenait le pauvre petit pervers de Mathieu à la gorge. Juste assez pour l’empêcher de parler, juste assez pour qu’il respire. Brillant, elle devait l’avouer.

- Je suis sûr que l'on peut ensemble, arriver à un entendement.

Ce fut tout ce qu’elle entendit de la conversation avant de faire demi-tour, direction les coulisses. N’était-ce pas le meilleur endroit pour discuter, tranquille, d’un arrangement, qui ne risquait pas d’être très catholique. Kylie le savait, elle était déjà passée par là. Elle profita de l’absence de lucidité des gardes, dû au spectacle, pour piquer à l’un deux une matraque. Qui sais, cela pourrais toujours être utile. Rapide comme la lumière, elle arriva aux chambres. Trois d’entre elles étaient occupées, les deux autres, vides. D’un mouvement agile de la main, entendant des pas dans le couloir, elle tourna la première pancarte, qui maintenant indiquait « occupé ». Ne rien laisser au hasard. Elle s’engouffra dans la chambre au moment même où les deux personnes qu’elle attendait arrivaient en coulisse. Cachée derrière les rideaux du lit, elle attendit. Pas très longtemps, car une minutes après qu’elle soit entrée, ils prirent place à leur tour dans la chambre. Elle sourit, sadiquement.

- C’est quoi l’attrape? Que veux-tu en échange? Et sors-moi pas quelque chose du genre ton bonheur, parce que je te tues.

Kylie choisi ce moment pour sortir de sa cachette, puis lancé les meilleurs fils, les plus solides, que son corps pouvait créer. Puis, pour éviter les ennuies, elle assomma Inuart d’un bon coup de matraque derrière la tête.

- Je crois qu’on va laisser faire le whisky, lança-t-elle, tout sourire, à Mia.

Sans plus attendre, elle prit Inuart sur son dos, difficilement, car monsieur était très lourd, puis le déposa sur le lit. Avec une agilité qui trahissait l’habitude, elle enleva les vêtements de son hôte, qui se retrouva nu comme un vers, puis elle l’attacha au lit, grâce à ses toiles d’araignée. Satisfaite de son travail, elle se tourna vers Mia, lui indiqua une chaise, puis s’assit sur l’autre.

- On attend qu’il se réveille, et après, la partie de plaisir va commencer.

S’assoyant confortablement, elle ouvrit sa bouteille de whisky, et après un clin-d’œil à Inuart, inconscient sur le lit, elle but.

C'est nul d'exclure quelqu'un d'un post.

Inuart lacha l'adolescent à la demande de Mia et suiva celle-ci dans les loges.

-C’est quoi l’attrape? Que veux-tu en échange? Et sors-moi pas quelque chose du genre ton bonheur, parce que je te tues.

Inuart allait répondre, mais une matraque s'abatta sur sa tête et le fit tomber sans connaissance. Il ne se réveilla qu'une demie-heure plus tard nu et attacher à un lit. Sans faire ni une nie deux, Il déchargea une partie de son électricité pour faire bruler les corde qui se révéla à être beaucoup moins solides qu'il ne pensa vu que ce n'était nul autre chose que de la toile. Kylie devait être proche, il le sentait. Il s'assit dans le lit et regarda les deux jeunes femme devant lui qui arborait un air dominant et supérieur. Un air qu'Inuart n'aimait pas.

Pour contenir sa rage (il était là pour parlementer et non se battre) Inuart frotta la partie de son bras arracher puis dit calmement, mais avec un soupçon d'impatience.

-Puis-je au moins avoir de quoi m'habiller?

Il regarda les deux femmes dans les yeux à tour de rôle. Il n'avait pas d'arme avec lui et il devait donc paraître très peu menacent. Il se dit.

*Si seulementj'avais encore mon jouet favori*

-Pour en revenir à notre discution MIa, dit Inuart en ignorant Kylie, tu as probablement remarquer que les gardes n'ont cure des problèmes que je provoque tant que je peux les régler. Cela peut-être très pratiques à certaines occasion. Par contre, tu as raison je ne fais jamais rien gratuitement. (un rire) J'attendrai tes offres.

Puis il se tourna vers Kylie.

-Si tu voulais me parler, tu pourrais faire comme tout le monde, mais si c'est de me voir à poils, t'as même pas besoin de demander. Mais je me demande. Dns ce jeu, qui est la véritable proie et qui est le véritable prédateur. Tu est comme moi. Comme nous. Une arme expérimental, rien de plus. Tu n'est que l'objet qui sert à accomplir l'acte.

Inuart rit à gorge déployer en revisant ce qu'il venait de dire. Voir qu'il s'était embarquer la dedans volontairement d'une certaine manière. Au moins, il faisait ce qu'il aimait. Ce qui veut dire tuer, mutiler, violer et encore bien d'autre. De plus, il avait le don de se mettre dans des positions le désavantageant et de rire de ceux-ci malgré le fait que cela devait énerver profondement ses interlocuteurs.

-Tout ce qui se passe ici, n'est cependant qu'un échantillon de ce que j,ai vécu à la guerre. Quoique comme sa se passe tout les jours, c'est quasiment aussi exitant.

L’imbécile qu’elle avait attaché au lit se réveilla environ 15 minutes après qu’elle l’ait assommé. Bien. Le plaisir allait enfin commencer. Comme elle s’en doutait, il avait tout de même l’esprit vif, mais ses chocs électriques n’eurent aucun effet sur ses chères toiles. Un sourire de conquérant s’afficha sur son visage, elle était tout simplement la meilleure.

- Puis-je au moins avoir de quoi m'habiller?
- Non, sinon pourrais-je le couper, fit-elle.

Pas besoin de mot dans de tel cas, elle savait qu’Inuart avait très bien compris de quoi elle parlait. Après les avoir regardé toutes les deux, il choisit finalement de s’adressé à Mia.

- Pour en revenir à notre discutions Mia, dit Inuart en ignorant Kylie, tu as probablement remarqué que les gardes n'ont cure des problèmes que je provoque tant que je peux les régler. Cela peut être très pratique à certaines occasions. Par contre, tu as raison je ne fais jamais rien gratuitement. Il eut un rire. J'attendrai tes offres.

Puis, il se tourna vers elle.

- Si tu voulais me parler, tu pourrais faire comme tout le monde, mais si c'est de me voir à poils, t'as même pas besoin de demander. Mais je me demande, dans ce jeu, qui est la véritable proie et qui est le véritable prédateur? Tu es comme moi. Comme nous. Une arme expérimentale, rien de plus. Tu n’es que l'objet qui sert à accomplir l'acte.
- Je ne suis pas juste l'arme, moi. Je suis aussi le cerveau derrière l'arme. Tu crois vraiment qu'ils auraient pû me dompter? On ne dompte pas une araignée. Et l’acte dont tu parles, c’est arriver à mes fins, répondit-elle après l’éclat de rire de son prisonnier. Crois-moi, si tu es encore en vie, ce n’est que pour prolongé mon plaisir. Je suis le prédateur, et tu n’es qu’une de mes nombreuses proies.

Elle sourit.

- Tout ce qui se passe ici, n'est cependant qu'un échantillon de ce que j’ai vécu à la guerre. Quoique comme ça se passe tous les jours, c'est quasiment aussi excitant.

Elle leva les yeux au ciel. Comme s’il n’avait pas assez de masochistes ici. Elle commençait à croire que jamais elle ne pourrait torturer quelqu’un sans qu’il y prenne du plaisir. Coupant sec ses pensées, la porte s’ouvrit. Mathieu. Après un bref regard à Inuart, elle n’eut que peu de mot pour le décrire.

- Pouah, tu es moche.

Elle eut un léger rire, qui résonna plus comme un sifflement. Elle avait pensé la même chose. Puis, d’un élan emplit de rage, il plaqua Mia au mur, de la même façon qu’Inuart l’avait agrippé environ une demi-heure plus tôt.

- Alors, salope, tu croyais m'échapper facilement? On ne refuse pas un Du Châssis, tu aurais dû le comprendre. J'étais pourtant doux... Mais tu es comme toutes ces femmes stupides, et je te baiserai comme toutes ces femmes stupides, compris?

Ensuite, il regarda Inuart d'un rire moqueur;

- Aller, petit prince, comment comptes-tu sauver ta princesse à présent?

Finalement, il s'adressa à Kylie;

- Aide moi, et mettons lui les menottes à elle aussi. À moins que tu ne sois dans leur camp de perdants...

Leur camp de perdant. Être avec les perdants, voilà où cela allait la mener, à trainer avec ces lourdauds. La pitié, la culpabilité, c’était des sentiments pour les faibles. Et elle n’en était pas. Ça non. Avec un masque indéchiffrable, elle lança une toile d’araignée dans la direction de Mia et Mathieu. Cependant, la toile ne prit pas Mathieu en cible, mais Mia. Son premier poignet ne pouvait plus bouger.

- Il a raison. Je ne suis pas une faible.

Puis, regardant Mathieu, elle lui dit;

- Tasse-toi, faut qu’elle ne puisse plus bouger.

Lorsqu’il bougea, et qu’elle eut le champ libre pour tirer, elle lança trois autres toiles, qui empêchèrent maintenant totalement Mia de bouger.

- Alors, Mathieu, tu veux les entendre crier, ou pas, fit-elle, un sourire sadique aux lèvres, allant barrer la porte. Personne ne les dérangerais maintenant.

Mathieu Du Chassis a écrit:

Il se mit à califourchon sur elle, et la plaqua contre le sol. De sa main gauche, il lui arracha le vêtement qui recouvrait son torse, libérant ses seins. Son ventre était immaculé de sang bien rouge, qui coulait peu à peu sur le plancher.

- T'inquiètes, tu vas pas crever.

Mathieu partit chercher ses menottes et revint la menotter au lit, sur Inuart, qui ne tarda pas à avoir une érection avec cette désirable femme couchée sur son torse.

J'invente absolument rien. Elle était sur toi.

regarde de toute manière j'étais déjà censé être libre

Les malentendus, ça arrive dans la vie. Mieux faut t'y faire maintenant.

Calmez-vous. Ce ne fut qu'une suite de malentendus, Kylie a raison sur le fait qu'une mauvaise lecture de tes posts ne te procure pas tous les droits.
Mais nous lirons plus clairement tes écrits à l'avenir.

Fin de la discutions.

On s'était déjà dit que c'était fini x)