Massacre au dernier sous-sol

Le complexe comprenait trois sous-sols. Le premier, les dortoirs. Le deuxième, les salles du personnel. Le dernier, mais non le moindre, les salles de test. L’étage qui signifiait l’horreur pour la majorité des patients de l’aile 549. C’était ici qu’ils étaient évalués sur leurs capacités, parfois même torturés pour le simple plaisir des scientifiques. Après tout, ils devaient avoir des passe-temps ces sinistres personnages. Le pire dans toute cette histoire, c’était que les services de nettoyage ne comprenaient pas très bien leur boulot. Ou alors le service était inexistant. Peu importait pour les scientifiques, ils avaient des masques, des vêtements qui les recouvraient en entier, bref, ils ressemblaient drôlement à des fantômes. Ou encore à des membres du Ku Klux Klan, ainsi vêtus de blanc. Et de rouge parfois, lorsque le sang avait tâché leurs vêtements. Ils étaient faciles à reconnaître, mais je m’égare. De quoi parlais-je déjà? Ah si, les conditions de salubrité. Inexistantes est le mot pour les décrire. Le sang des expériences de la veille, et de toutes les journées d’avant, recouvrait le sol, symbole indéniable de l’horreur qui se déroulait dans ce sous-sol. Les instruments mêmes qui étaient utilisés pour ouvrir les patients n’étaient pas stérilisés. Rouillés parfois même. Dans tous les cas, les infections des plaies n’étaient pas rares. L’infirmerie était constamment pleine.

Cependant, aujourd’hui n’était pas un jour de test comme les autres, non. Aujourd’hui, les scientifiques avaient décidés qu’une mission suicide était de mise. Les tortures commençaient à les ennuyer, et ils ne savaient plus quoi faire pour changer la routine quand un nouveau avait proposé une idée révolutionnaire.

« Pourquoi ne pas les mettre en équipe, puis les lancer dans la zone d’expérimentation, avait-il dit. Seuls les meilleurs survivraient, et puis, ce serait marrant non, de les voir se battre pour survivre, ou pour tuer? »

Ils avaient évidemment tous accepter son idée. Les scientifiques ont un sens étrange du plaisir. Ils passèrent donc l’avant-midi à placer des caméras, des bombes et des pièges dans tout l’étage. Les patients allaient mourir en grand nombre, le sang allait couler, bref, cette journée allait être plutôt bien. Quand tout fut fin prêt, ils formèrent les groupes. Des groupes dysfonctionnels, donc amusants. Ceci accomplit, ils les envoyèrent dans différent endroit. La fête allait enfin pouvoir commencer.


Le sujet est actif seulement pour Inuart Adams, Mire Pitachaw, Mathieu Du Chassis, Alice Drage, Mia V. Loussier et moi-même. Pour les autres, vous n'aviez qu'à m'avertir avant que vous vouliez vous joindre. Je vous avais prévenu. QUE LA FÊTE COMMENCE!

Mia marchait vers une grande salle au dernier sous-sol, elle se rappelait les paroles de celui qui avait fait changer son regard à tout jamais.

-Fait moi honneur, d’accord chaton.

Elle n’aimait pas ce surnom, mais aussi bien ne pas en parler pour éviter les ennuis, mais quelque chose la tracassait d’avantage, que voulait-il dire par faire honneur. Elle entra dans la salle, trop de lumières vivent pour ses yeux habitués aux ténèbres. Il y avait plusieurs autres patients, elle connaissait leurs noms et leurs mutations, mais elle ne leur avait jamais adressé la parole à l’un d’entre eux. Ses pupilles c’était rétrécit et formait une forme ressemblant à un losange, ce qui lui permit de voir mieux la grande salle infecte où elle était.

-Ils ne font jamais le ménage ici… murmura-t-elle.

Elle portait son collier comme toujours, comme si elle appartenait à la zone, ceux qui la connaissaient, l’identifiaient par ce collier. Elle vit une femme non loin de la qui essayait de respirer avec difficulté. Elle alla s’installer dans un coin et comme si ce n’était pas sale, elle s’assit par terre, le plancher était froid, mais cela lui faisait du bien.

Les scientifiques étaient venus chercher Alice dans sa chambre, alors qu'elle dormait encore. Elle avait fait un rêve magnifique, peuplé de dragons et de fées, mais les hommes l'avaient secouée et éveillée.

- Debout "Alive", suis-nous.

Elle ne voulait pas se lever, elle était trop fatiguée. Malgré tout, les scientifiques la prirent sous les aisselles et la tirèrent rudement, ses serres dorées frotant le sol froid en émettant des bruits désagréables. Alice garda les yeux fermés, voulant se remémorer son rêve. Pendant son sommeil, elle avait cru oublier dans quel horrible endroit elle vivait à tous les jours. L'enfant remarqua un changement dans l'atmosphère : L'air semblait plus lourd et humide. Elle devina que les hommes l'avaient surement tirée jusqu'au dernier sous-sol. Alice frissona. Elle connaissait cet endroit. Il s'agissait des salles de tests.

Les scientifiques déposèrent rageusement la fillette par terre et celle-ci gémit doucement. Elle ouvrit les yeux. Alice aperçut quatre pensionnaires. Elle les connaissait tous, les ayant observés à maintes reprises. Peul lui importait ce qui se passerait dans cet endroit lugubre. Elle posa sa tête sur le sol rugueux et ferma les yeux. Elle murmura :

- Il était une fois, une montagne. Elle était si grosse que son sommet était caché par les nuages. Les légends racontaient qu'un dragon légendaire vivait au sommet de cette masse de roche...

Un message de l’intercomme sortit Mia de ses penses

- Chère bande de connards finis. Pour notre propre plaisir, et pour le vôtre j'espère, nous allons commencer un petit jeu. Pendant 1 heure, vous aurez le plaisir, ou pas, de faire ce que vous voulez dans le dernier sous-sol. Vous voulez tuer? Allez-y, et s'il-vous-plait, de façon sanglante, le sang, nous on aime. C'est le moment parfait pour régler le compte de quelqu'un vous ne trouvez pas? Bref, le compte à rebours est partie. Amusez-vous bien!

Le message cessa, avant de reprendre aussitôt.

- Et oh, j'avais oublié, il y a d'autre personnes, vous n'êtes pas que vous 8. D'ailleurs, il est interdit de tuer quelqu'un de son équipe. C'est plus marrant ainsi pour nous.

Encore un jeu débile pour amuser les scientifiques se disait-elle. Elle regarda ses coéquipiers, elle avait une bonne équipe pour la survit, des moteurs, des tueurs et… une petite fille aux cheveux blancs. Elle était couchée sur le sol et ne bougeait pas. Mia se demandait si elle était toujours vivante. Elle s’approcha et l’entendit parler, Mia laissa échapper un soupir de soulagement, elle déposa sa main sur la petite tête, elle ne pouvait pas laisser un enfant coucher sur le sol, la petite serrait une proie trop facile.

- Est-ce que ça va? Je m’appelle Mia et toi? Ne t’inquiète pas je ne te veux aucun mal, mais je voulais savoir si ça te disait qu’on reste ensemble durant le jeu.

Mia sentait qu’elle allait bien aimer la petite fille, elle qui était albinos, ça se voyait bien, ne devait voir qu’en noir et blanc.

- Si tu veux je pourrais être tes yeux, elle lui sourit. Les enfants étaient les seuls à pouvoir voir se dessiner un sourire sur le visage de la jeune femme, car pour elle ils n’étaient pas une menasse. Du moins pas encore…

Alice écouta le message d'une oreille discrète. Celui-ci avait interrompu son histoire, elle devrait donc la recommencer depuis le début. Comme c'était agaçant...

-Est-ce que ça va? Je m’appelle Mia et toi? Ne t’inquiète pas je ne te veux aucun mal, mais je voulais savoir si ça te disait qu’on reste ensemble durant le jeu.

Le fillette tourna légèrement la tête. Elle vit une jeune femme qui l'observait en souriant. Elle l'observa attentivement, elle se souvenait de cette pensionnaire.

- Si tu veux je pourrais être tes yeux.

Être ses yeux? Pourtant, Alice trouvait sa vision des plus acceptables. Peu importait, ce qui était important, c'était que l'enfant avait finie d'analyser sa partenaire. Elle avait pu identifier certains de ses points faibles. Elle murmura :

- Je veux bien être en équipe avec toi. Les cinq autres pensionnaires qui sont dans cette salle avec nous, ils ne nous tueront pas non plus, n'est-ce pas?

- Chère bande de connards finis. Pour notre propre plaisir, et pour le vôtre j'espère, nous allons commencer un petit jeu. Pendant 1 heure, vous aurez le plaisir, ou pas, de faire ce que vous voulez dans le dernier sous-sol. Vous voulez tuer? Allez-y, et s'il-vous-plait, de façon sanglante, le sang, nous on aime. C'est le moment parfait pour régler le compte de quelqu'un vous ne trouvez pas? Bref, le compte à rebours est partie. Amusez-vous bien!

Elle attendit la suite, car bien-sûr il avait une suite. Voyons les scientifiques adorent rajouter des problèmes.

- Et oh, j'avais oublié, il y a d'autre personnes, vous n'êtes pas que vous 8. D'ailleurs, il est interdit de tuer quelqu'un de son équipe. C'est plus marrant ainsi pour nous.

Elle regarda les autres de son équipe. Elle soupira, elle allait mourir avec son stupide pouvoir de défense. Elle n'allait pas aller guère loin. Surtout question survie. Elle jura.

- Fuck! Bien-sûr je vais être la conne qui sait pas quoi faire!

Elle n'aimait déjà pas l'idée. Elle soupira et essaya de trouver quelque chose de contondant ou du moins dangereux... Elle devait aller au gymnase où il avait la piscine si non c'était fini pour elle. Elle ne remarqua personne qui pourrait l'aider. Elle déglutit et regarda autour d'elle.

Un homme bedonnant avec une peau venimeuse, un homme jeune frêle, une femme au dos courbé et crachait de la salive toxique, etc. Bref, tous plus fort qu'elle et qui avait des pouvoirs plus d'attaque. Puis, un homme s'approcha d'elle. Elle tressaillit et se déplaça un peu plus loin, mais l'homme se rapprocha pareil.

- Si tu veux... Je peux te protéger, mais avec un paiement bien-sûr! D'accord?

Elle le repoussa et le frappa à la figure. Elle se retint de vomir.

- Dégage je peux me défendre!

Il s'en alla triste et rejoins ses amis pour leur dire ce qui c'était passer. Puis, les portes s'ouvrirent pour qu'on puisse aller s’entre tuer.
" Yeah..." pensa-t-elle amèrement.

Elle se retint de s’effondrer en pleurs, mais recommença à avoir de la misère a respirer. Elle avait la respiration sifflante. Elle s’accota sur le mur et resta là pour essayer de se calmer. Les personnes commençaient à sortir de la pièce. Elle n'osa bouger, pétrifier de peur.