Un accueil "chaleureux" ( va probablement évoluer 18+)

Messages : 7 Date d'inscription : 05/01/2012

Johann, accompagnée d'un garde, faisait son entrée dans la pièce, elle semblait perdue, mais affichait un demi-sourire jurant avec son état physique. Elle semblait chercher quelqu'un ou quelque chose. Seul des visages inconnus lui apparurent.
" C'est donc ça, le salon sensé être chaleureux " pensât-elle.
[i] La demoiselle s'agenouilla au sol et s'enquit de défaire un a un les noeuds de ses cheveux bruns. Ayant finit, elle se leva, s'approcha un peu plus des personnes qu'il y avait dans la pièce, lorsqu'elle aperçut qu'ils étaient tous comme elle, mutant, Jonnhy se réjouit de voir qu'il y en avait d'autre comme des animaux. Ne voulant pas pas regarder devant elle, par peur de les effaroucher, elle s'adressa haut et fort:
- Y'en a un ou une qui accepterais d'être pote avec moi? Si vous voyez ce que je veux dire. Je suis ouverte a n'importe qui, mais pas pour discuter de conneries.
La jeune femme sembla retomber dans ses pensés et sa main droite trembla doucement. Johann éclata en sanglot, rit et se dirigea d'un pas décidé vers les autres, qui la regardait toujours suspicieusement.

Messages : 119 Date d'inscription : 20/12/2011

Mathieu était assit dans un fauteuil, jambes croisés, prenant un bref repos. Après ce qu'il s'était passé avec les danseuses des ténèbres, il sentait en lui monter une nouvelle soif de chair et de sang. Toutes ces émotions avaient fait naitre en lui une folie plus grande. Mathieu voulait plus de femmes, mais il voulait aussi plus de souffrance. Ce mal qui faisait ce qu'il était, la partie intégrante de sa personnalité lugubre, indéchiffrable, car il n'était pas tout à fait comme les autres le percevait. Il n'était pas qu'un pervers, non! Un psychopathe naissant, à la frontière entre la folie et le raisonnable.

Il commença à se tourner les pouces, il s'ennuyait. Ici, il n'y avait presque rien d'amusant à faire, mais que pouvait-il faire d'autre? Alors, il attendait. Quoi? Quelque chose. Il ne savait pas quoi. Ça viendra.

Une demoiselle fit son entrée dans le salon, il ne l'avait jamais vue auparavant. Encore une nouvelle? Un sourire vint se placer, il déplia les jambes.

- Y'en a un ou une qui accepterais d'être pote avec moi? Si vous voyez ce que je veux dire. Je suis ouverte a n'importe qui, mais pas pour discuter de conneries.

Quelques personnes se mirent à rire, d'autres l'ignorèrent complètement. C'était cela, la zone 549, des gens se fouttant de la vie des autres, ne pensant qu'à leur propre plaisir. Parlant de plaisir, Mathieu en vit un naitre en lui. Un nouveau désir. Il se leva et s'approcha de la fille, d'où il lui murmura;

- Vient t'ouvrir à moi, chérie.

Il lui mit les mains sur les hanches, avant de continuer;

- Je ne suis pas n'importe qui, m'accepteras-tu quand même?

Messages : 7 Date d'inscription : 05/01/2012

Un sourire tordu déchira le visage de Jonnhy. Elle avait sa chance.

- Alors, chéri, je crois être bien tombé, ta réaction est bien meilleure que celle des autres. De stupides rires, je suis ici pour me divertir, pas pour souffrir en silence dans un coin moisi. Tu aimes Boris Vian mon garçon? Une très amusante chanson de lui se nomme "Fais-moi mal Jonnhy" J'en sors tout droit. Comme c'est facile, facile, facile, je sens que je vais bien m'amuser avec toi... Je tiens aussi a t'avertir, si tu veux bien t'amuser avec moi, évite de mutiler mon dos, ce serais stupide et ennuyeux, je n'ai plus aucune sensations de ce coté.

La fine main de Johann agrippa celle de l'inconnu et lui fit sentir le relief des énormes cicatrices lui traversant le bas du dos. Elle desserra son emprise sur le poignet du jeune homme, mordit ses lèvres et commença à examiner sa proie.

"Belle pêche ma jolie, la lueur de folie qui brille dans ses yeux profonds est très intéressante, des spécimen comme ce garçon son très rares, pourvus qu'il se débrouille bien..."pensat-elle.

Sentant le regard du garçon peser sur elle, ou plutôt son corps d'apparence frêle, Johann s'avança encore plus de lui et lui chuchota a l'oreille:

- Tu te déchainera mon mignon, ensuite tu me présentera tes camarades. Tâche tout de même de bien te tenir, je suis déjà inconsidérée du personnel, j'aimerai au moins être capable d'avaler quelque chose.... au repas de ce soir même si ce qu'on nous sers se rapproche plus de drogues que de repas...

Elle éclata d'un rire qui fit frissonner le garde qui se tenait toujours a la porte et s'enquit de jouer dans les cheveux du mutant qui lui faisait face.

- Au fait, mon mignon, comment t'appelles-tu? Tu dois bien avoir un semblant de nom, puisque tu n'es pas n'importe qui...

Messages : 119 Date d'inscription : 20/12/2011

- Alors, chéri, je crois être bien tombé, ta réaction est bien meilleure que celle des autres. De stupides rires, je suis ici pour me divertir, pas pour souffrir en silence dans un coin moisi. Tu aimes Boris Vian mon garçon? Une très amusante chanson de lui se nomme "Fais-moi mal Jonnhy" J'en sors tout droit. Comme c'est facile, facile, facile, je sens que je vais bien m'amuser avec toi... Je tiens aussi a t'avertir, si tu veux bien t'amuser avec moi, évite de mutiler mon dos, ce serais stupide et ennuyeux, je n'ai plus aucune sensations de ce coté. Tu te déchainera mon mignon, ensuite tu me présentera tes camarades. Tâche tout de même de bien te tenir, je suis déjà inconsidérée du personnel, j'aimerai au moins être capable d'avaler quelque chose.... au repas de ce soir même si ce qu'on nous sers se rapproche plus de drogues que de repas... Au fait, mon mignon, comment t'appelles-tu? Tu dois bien avoir un semblant de nom, puisque tu n'es pas n'importe qui...

Mathieu était bien tombé. C'est la femme parfaite, une femme toute soumise comme il les aime. D'un côté mystérieuse, et de l'autre complètement offerte. Cela faisait un moment que Mathieu ne s'était pas amusé, car, depuis sa défaite avec Mia, il se contentait de relations sexuelles bien banales. Des femmes entraient et sortaient, telles des objets, des robots même. Malgré tout, il ne pouvait s'empêcher de les aimer. Enfin, d'aimer leur corps plus particulièrement, le reste, il s'en fichait pas mal.

Avec un rire mesquin, il réprima;

- Tu ne me connais pas? Pourtant, tous le monde me connait ici!

Certaines personnes écoutant la conversation ne purent s'empêcher d’acquiescer, car, avouons le, il n'y avait rien de plus vrai. Disons que notre cher Mathieu n'était pas des plus discrets.

- Du Chassis. Mathieu du Chassis.

En tournant sur le même, il glissa ces mots;

- Pour que les choses paraissent nouvelles, si elles sont anciennes, et même si elles sont nouvelles, il faut, en art, comme en médecine, comme en mondanité, des noms nouveaux.

Il fit un arrêt, puis, en levant le doigt, continua;

- Mon nom est digne des grands. Ne l'oubli pas, fébrile créature, car il est et restera le mien. Et tant que mon nom se fera entendre, tous devront le garder en soit.

Mathieu marqua une pause, mit les mains dans les poches, et observa la fille devant lui. Elle n'était pas des plus jolies, mais avait en elle quelque chose de bien désirable, et il le sentait. Tous le sentait surement à des milles à l'heure.

- Pour répondre à ton question, je ne connais pas cette chanson. Je n'en connais d'ailleurs aucune...

Il se glissa derrière elle, et laissa échapper;

- ...sauf le cri d'une femme.

En se retirant, il finit par conclure;

- Tu me rejoindras plus tard, pour le moment, j'ai chose à faire. Je déborde, déborde! Mes plus plates excuses, et à très bientôt, dit-il en esquivant une ridicule révérence.